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L’encadrement de la formation antichute en Ontario, un modèle?

L’encadrement de la formation antichute en Ontario, un modèle?

SPI24/01/2017

L’Ontario est sur le point d’encadrer davantage la formation des employés de la construction en protection contre les chutes. Désormais, les formateurs spécialisées dans le travail en hauteur seront accrédités par le Ministère du Travail et les employés du milieu de la construction devront passer des examens. Est-ce un exemple à suivre pour le Québec et l’ensemble des provinces?

Un accident qui a fait réfléchir

En août 2013, la chute de 55 étages d’un travailleur de la construction, en plein centre-ville de Toronto a semé l’émoi. Le gouvernement ontarien s’est demandé ce qu’il pouvait faire pour éviter ce genre d’incident. Bruce Davis, expert-conseil en protection contre les chutes chez SPI, raconte que la solution a été de retourner à la base et « de contrôler le contenu des formations sur le travail en hauteur. Souvent, les gens qui les offraient n’avaient pas les compétences nécessaires. »

2 formations antichute et 2 examens

Ces formations sur la protection contre les chutes ont été repensées et elles seront données en 2 parties.

Dans un premier temps, les travailleurs devront suivre un module théorique d’une durée de 3 heures. Celui-ci comprend, entres autres, une révision des précautions à adopter pour le travail en hauteur, des droits et responsabilités de tous et une présentation des équipements. La formation sur la protection contre les chutes pourra être suivie en classe ou à distance. Un examen servira à vérifier l’apprentissage et la note de passage sera de 75 %.

Puis, ils devront passer au travers d’un module pratique de 3 heures et 30 minutes où les mêmes éléments seront présentés de manière plus concrète. Un autre examen sera nécessaire, toujours avec une note de passage de 75 %.

La validité des formations antichute ne sera que de 3 ans. Les travailleurs devront donc périodiquement mettre à jour leurs connaissances.

Le cas du Québec

Bruce Davis travaille principalement au Québec et ne peut s’empêcher de comparer. Il y existe des formations, mais l’encadrement est faible. Pour lui, « il est grand temps que le Québec instaure une méthodologie par rapport au travail en hauteur ». La Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) a compris l’urgence de la situation et ses multiples publicités sur le sujet visent à améliorer la situation. Mais pour Bruce Davis, il faut accompagner ces campagnes de gestes concrets: « on met l’emphase, mais on ne réussit pas à réduire de façon significative les accidents ». Il ajoute qu’encadrer la formation et les formateurs serait une initiative dans la bonne direction.

En attendant, pour vous assurer d’une formation antichute de qualité supérieure, contactez SPI ou informez-vous sur nos outils de formation hors du commun.

SSTI